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Se lancer dans la photographie : récit d’une aventure

Mes débuts en photographie

A quoi d’autre aurais-je pu consacrer le premier article de mon site qu’au début de mon aventure en tant que photographe ? C’est parti pour le récit d’un parcours atypique.

Mes premiers pas dans la photographie

Pour aller plus loin que la description que j’ai pu faire de mon parcours dans la section « à propos », voici un récit un peu plus poussé du chemin parcouru entre 1993 (année de ma naissance) et aujourd’hui.

Je ne vais pas dire ici que tout commença en 1993, ce serait faux, personne ne naît avec un appareil photo dans les mains ! Je dirais plutôt que ce premier intérêt pour l’image se fait aux alentours de mes 15 ans lorsque j’ai eu mon premier smartphone (les premiers de l’époque, c’était en 2010).
Je découvre alors le plaisir de disposer d’un capteur photo décent qui me permet de prendre en photo tout ce qui est autour de moi : mes amis, mes activités sportives, mes premières soirées.

Deux années passent et je récupère un appareil photo numérique familial puis je m’amuse à essayer de trouver des compositions originales, je demande aux gens de poser, je me cache pour essayer d’avoir des angles originaux. Enfant plutôt timide et réservé, je trouve dans ces images une façon de m’évader, c’était devenu un jeu.

Puis mes études prirent le dessus sur mes activités personnelles, je décide de déménager à Caen à l’âge de 19 ans pour faire ma licence de Droit après une année de « sciences générales » qui ne fut pas un grand succès. Je n’accroche pas non plus au Droit et je décide de ne pas continuer dans cette voie. Deux ans donc après le BAC je n’ai pas trouvé ma voie, je me demande ce que je peux bien faire pour m’épanouir. Suite à ces échecs, je décide, assez instinctivement, d’aller en STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). J’y fait ma licence et mon Master (avec mention bien) puis je déménage à l’issue de mes études sur Lyon, on est en 2018 et j’ai alors 24 ans.

Arrivée à Lyon et prise en main de mon premier appareil

Je découvre une ville magnifique et une atmosphère de vie toute particulière qui me rappelle Paris (où j’ai grandi). Je décide de m’acheter mon premier vrai appareil photo qui m’a donné envie d’aller beaucoup plus loin dans la photographie : un Fujifilm X-T2 avec un objectif 18-55.

Mon Fujifilm X-T2
Photo de mon premier achat : le Fujifilm X-T2 (archives Instagram)


Bien qu’étant un appareil amateur, je découvre un univers très spécial créé par Fujifilm : un look rétro et des molettes dédiées à chacun des grands réglages liés à la photographie (ISO, vitesse d’obturation et ouverture). Ce design agréable et cette facilité d’usage m’apprennent à davantage travailler ma vision de la photo et à tester beaucoup de réglages. Je reçois de bons retours sur mon compte Instagram où la communauté lyonnaise commence à m’identifier comme étant un photographe régulier (je me fais partager par quelques grosses pages, suis invité à des événements, etc). Equipé de ce joujou qui me plaît tant,je réalise quelques clichés dont je suis encore très fier aujourd’hui. En bref, je garde cet appareil pendant 2 ans en arpentant Lyon et mes destinations de vacances, je redécouvre le monde avec un oeil différent et je me décide à améliorer mon matériel pour me tester et voir si ce domaine pourrait être fait pour moi…

Début 2022 : changement de matériel et de dimension

Début 2022, après trois ans de pratique beaucoup plus intensive de la photographie et mon petit X-T2, je décide de le renvendre pour opter pour le nouveau de la famille : le Fujifilm X-T4. Mais le matériel, comme le savent les photographes, c’est aussi (et surtout), les optiques dont on se dote. Et c’est là que le changement fut le plus visible : je prends les deux optiques phares de Fujifilm avec le 16-55 2.8 et le 50-140 2.8 (tout deux équivalents 24-70 et 70-200 en plein format).

Fujifilm X-T2 vers X-T4
Changement de gamme entre le X-T2 et X-T4 (archives Instagram)


Ces deux montures ne doivent pas signifier grand chose pour beaucoup d’entre vous, mais pour moi (et ceux qui s’intéressent à la photo), le changement fut notable, voir impressionnant.
Mes photos évoluent, moi aussi. Mon univers photographique tend désormais vers le vivant, le spontané, plus que vers les paysages. L’ouverture constante à 2.8 me permet d’aller beaucoup plus loin dans la recherche de mes compositions et dans le rendu définitif de mes photos (j’ai aussi découvert au passage l’importance de retoucher en RAW et non en JPEG, cela arrivera dans un article ultérieur).

Des rencontres qui changent une vie

Titre intéressant n’est-ce pas ? Je n’ai pas rencontré une éminence de la photographie ou un producteur, mais bel et bien deux personnes qui m’ont guidés et qui m’ont fait me rendre compte qu’il n’était pas anodin de savoir prendre des photos. Ces deux personnes ont été rencontrées dans ma vie personnelle. En premier lieu : un ami rencontré à Lyon et qui a tout de suite vu que j’étais fait pour ça (et qui m’a aidé pour réaliser ce site, merci à lui). Ensuite, une personne toujours présente dans ma vie et qui m’a tout de suite donné envie d’aller encore plus loin dans la photographie. Issue du monde de la danse, c’est une artiste sensible aux photos et à la mise en valeur du mouvement.
C’est en partie grâce à elle que je me suis rendu compte que j’aimais vraiment la photographie et c’est totalement grâce à elle que je me suis dit que cela pouvait être mon métier. J’ai pu, avec son domaine d’activité, shooter des événements, des spectacles, et c’est là que je me suis rendu compte que c’était ce que je voulais faire : figer le mouvement, capter le spontané et sublimer les souvenirs.


Ayant également une appétence pour la photo et l’importance des postures, elle fut un modèle qui me permis d’explorer des choses à travers les portraits naturels, que j’ai appris à apprécier bien loin des rendus studios dont je ne suis pas le premier adepte.
Depuis, je me suis lancé dans un challenge personnel : celui de passer le cap et de devenir enfin photographe freelance.
Ce que je retiens de mon parcours : prenez du plaisir dans ce que vous faites et n’ayez pas peur de consacrer du temps dans un hobby qui vous passionne. N’oubliez pas d’écouter les personnes qui vous entourent et en qui vous avez confiance, elles ont un autre regard sur vos accomplissements et ne minimisent jamais vos réussites.

Alors, que vous inspire ce premier article de mon blog ? Dites-le moi en commentaires 🙂

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